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Emile MARCHOUX - FRANCE





Emile Marchoux

Extraits de l’article de C. Mathis, paru dans les Annales de l’Institut Pasteur en 1943.

« Emile Marchoux est né à St Amant de Boixe (Charente) le 24 mars 1862.
Il fréquenta
l’école primaire du village et poursuivit de brillantes études au lycée d’Angoulême.
Ancien externe des Hôpitaux de Paris, il fut admis dans le Corps des Médecins de Marine et
opta, en 1890, pour le Corps des Médecins des Colonies qui venait d’être créé.

Comme médecin de la Marine puis des Colonies, il alla servir d’abord au Dahomey d’où il
rapporta des notes ethnographiques sur les autochtones de Porto Novo, puis il fut désigné pour
la Cochinchine où il fut chargé d’un service de vaccine.
 Il vaccina plus de 75 000 annamites et cambodgiens.
Il fut un des premiers à utiliser le vaccin de bufflon, animal qu’Albert
Calmette avait eu l’idée vraiment ingénieuse de substituer à la génisse qui ne fournissait
qu’un vaccin de qualité médiocre.
C’est au retour d’ Indochine qu’il vint faire un stage à l’ Institut Pasteur, de création récente,
pour s’initier à la science nouvelle, sous la direction d’Emile Roux qui y professait alors ses
leçons magistrales de « Microbie ».
Grâce à ce Maître dont la technique expérimentale était
impeccable, sa formation fut rapide.
C’est dans le laboratoire de Roux qu’il étudia la bactérie charbonneuse et qu’il réussit à
obtenir le premier sérum antimicrobien connu : le sérum anti-charbonneux.

En 1896, Marchoux fut chargé d’aller créer à Saint-Louis du Sénégal le premier
laboratoire africain de microbiologie. Le jeune chercheur avait devant lui un immense
champ à explorer. La pathologie des pays chauds était pleine d’inconnues.

Marchoux s’attaque d’abord à l’étude du paludisme, la grande endémie tropical.
Avant lui, le
paludisme n’avait été l’objet d’aucune étude microscopique dans les pays chauds.
Son
mémoire sur le paludisme au Sénégal, paru dans les Annales de l’Institut Pasteur, en 1897,
servit de guide à toute une génération de médecins de la marine et des colonies.

En juillet 1898, une épidémie de dysenterie amibienne ayant éclaté à Saint-Louis du
Sénégal, ce fut pour lui l’occasion d’étudier l’amibe de la dysenterie.
A cette époque, la plus
grande confusion régnait sur ce que l’on appelait l’entérocolite des pays chauds.
Il étudia, alors, aussi la pneumococcie et les paratyphoïdes.
"

Source :

http://sfdermato.actu.com/allf/plus13.pdf

http://www.pasteur.fr/infosci/archives/mrx0.html

http://www.pathexo.fr/documents/notices/marchoux.html?width=800&height=500




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