S'il s’inspira à ses débuts de l’auteur du Barbier de Séville, Gioachino Rossini, il perpétua surtout la tradition de l'opéra-comique français dans la lignée de François-Adrien Boieldieu.
Il inspira, avec Jacques-Fromental Halévy, Richard Wagner lorsque celui-ci écrivit Rienzi. Parisien obstiné « n’ayant jamais eu le temps » de se promener hors de la capitale, épicurien, mélodique et spirituel, il fut galant plus que passionné, élégant et garda, dans l’extrême vieillesse, une fine intelligence et une verve aimable.
Il a été un musicien invariablement heureux, aimé, promu par ses contemporains, en raison de ses succès, au rang de grand maître.
À ses indéniables qualités, il ajoutait un humour qui le rendit encore plus sympathique.
N’avait-il pas coutume de dire : « Si j’assistais à un de mes ouvrages, je n'écrirais de ma vie une note de musique »
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Daniel-François ESPRIT-AUBER Le bal masqué |
Emission commune avec la SUEDE
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