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http://esmma.free.fr/mde4/ruedisly3.htm
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François Clément Maillot est un authentique Briotin.
Il a vu le jour au cœur de la ville haute,
le 13 février 1804,
dans une grande maison bourgeoise, à l’angle de la rue du Maréchal Joffre (alors rue de l’Hôtel de Ville).
Son père, Nicolas François,
était officier de santé.
François Clément Maillot descendait d’une famille noble, les Maillot de la Treille qui possédait avant 1789, la seigneurie de Spincourt.
Il poursuit des études secondaires au Lycée Impérial de Metz où il obtient le baccalauréat es Lettres.
Il entre ensuite à l’Hôpital Militaire d’Instruction de Metz, accès immédiat à une situation. François Clément doit conquérir les grades de « chirurgien sous-aide » (1823) et de « chirurgien sous-aide major » (28 novembre 1825).
Il soutient sa thèse de Doctorat en Médecine à la Faculté de Médecine de Paris le 22 février 1828.
Il est ensuite affecté à l’Armée du Nord et deux mois et demi plus tard à l’Hôpital Militaire d’Ajaccio.
C’est en Corse qu’il va commencer à nourrir son intérêt pour les fièvres des pays chauds, (le paludisme appelé à l’époque malaria ou fièvre des marais).
Il fut appelé comme Médecin Ordinaire à Alger le 20 août 1832. Nommé à l’Hôpital Militaire de Bône (ancien nom de Annaba, Port d’Algérie orientale), le 4 mars 1834, il est confronté à une hécatombe de malaria dans toute l’armée d’Algérie.
Le Docteur Maillot fut un des premiers à rechercher la nature et les causes du mal et en trouva le traitement et la guérison. A la suite de nombreuses observations, il en vint à conclure au caractère palustre (dû au paludisme) des fièvres d’Algérie qui jusqu’alors avaient été traitées comme la fièvre typhoïde de nos climats. Rompant avec les idées de l’École, il abandonna les saignées tant prônées par le Docteur François Broussais (1772-1838) et prescrivit le sulfate de quinine à haute dose, substance découverte sans doute avant lui, mais peu connue et peu employée jusqu’alors toujours à faible dose.
Il quitte Bône à la fin de l’hiver 1835 et est affecté à l’hôpital de Douai, le 21 juillet 1835 puis à l’hôpital de Belle Isle en mer, le 15 octobre 1835.
Le 14 décembre de la même année, il fut nommé là où il avait appris la médecine, à l’Hôpital Militaire d’Instruction de Metz, en qualité de Médecin Ordinaire et de Professeur (de 1837 à 1844).
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source et lien :
http://www.ch-briey.fr/pages/lhopital/origine_du_nom.html
Pas de timbre de FRANCE métropolitaine.
Voir ci-après les timbres par pays.
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